Un extrait du livre ...
Le lendemain matin, nous sommes réveillés par des voix, tout un brouhaha, et l’odeur de cigarette. On jette un coup d’œil par les stores entrouverts : nous sommes environnés de monde, de tous les côtés, une véritable grappe humaine, exclusivement masculine, en train de regarder le camping-car, de le toucher (et pourtant, qu’est-ce qu’il est sale), de commenter les autocollants des différents pays que nous avons visités (on n’a pas appris le khmer, mais on comprend les noms de pays) … On n’ose pas ouvrir les autres stores, on se dépêche de se préparer. En ouvrant la porte, nous nous retrouvons face à des dizaines d’yeux curieux, des têtes qui se décalent pour mieux voir à l’intérieur. Nous nous faufilons vers la « sortie ». On nous expliquera quelques jours plus tard que c’est bien pire en Inde, et qu’il est parfois très difficile de garder un peu d’intimité face à la curiosité des gens qui n’hésitent pas à regarder par la fenêtre ou à ouvrir la porte (ça nous est arrivé, mais pas très souvent). Certes, nous avons l’habitude d’attirer les regards avec notre gros carrosse blanc, mais là … L’avantage, c’est qu’avec tout ce monde, on ne risque pas de nous le voler.
Le lendemain matin, nous sommes réveillés par des voix, tout un brouhaha, et l’odeur de cigarette. On jette un coup d’œil par les stores entrouverts : nous sommes environnés de monde, de tous les côtés, une véritable grappe humaine, exclusivement masculine, en train de regarder le camping-car, de le toucher (et pourtant, qu’est-ce qu’il est sale), de commenter les autocollants des différents pays que nous avons visités (on n’a pas appris le khmer, mais on comprend les noms de pays) … On n’ose pas ouvrir les autres stores, on se dépêche de se préparer. En ouvrant la porte, nous nous retrouvons face à des dizaines d’yeux curieux, des têtes qui se décalent pour mieux voir à l’intérieur. Nous nous faufilons vers la « sortie ». On nous expliquera quelques jours plus tard que c’est bien pire en Inde, et qu’il est parfois très difficile de garder un peu d’intimité face à la curiosité des gens qui n’hésitent pas à regarder par la fenêtre ou à ouvrir la porte (ça nous est arrivé, mais pas très souvent). Certes, nous avons l’habitude d’attirer les regards avec notre gros carrosse blanc, mais là … L’avantage, c’est qu’avec tout ce monde, on ne risque pas de nous le voler.