Un extrait du livre ...
« ¿ Tienes el seguro del vehículo ? » (Tu as l’assurance du véhicule ?) Voilà déjà deux jours que nous roulons sur les routes péruviennes (bien meilleures qu’en Bolivie) et nous nous faisons fréquemment contrôler par la police qui, après le ¡Hola ! (Bonjour) d’accueil, et avant même de vérifier nos passeport ou le carnet de passage en douane, nous demande l’attestation d’assurance du camping-car. Nous sentons poindre une certaine déception lorsque nous la présentons…
Première grande étape péruvienne : Cuzco, où notre arrivée est mémorable … La « Rome des Incas » (368 000 habitants), classée au Patrimoine mondial par l’Unesco, et ses environs font partie des endroits les plus beaux d’Amérique du Sud. En quechua, cuzco signifie d’ailleurs « nombril », le nombril du monde Inca. Le contour du plan du vieux Cuzco suit, avec un peu d’imagination, la forme d’un puma (le puma était le dieu de la guerre). De nombreuses constructions s’appuient sur des fondations incas, surtout dans le quartier de San Blas, vieux quartier populaire plein de charme et de rues pavées en pente. C’est par une de ces ruelles, peut-être la plus pentue et la plus étroite de Cuzco, que le GPS (appareil idiot employé par des utilisateurs tout aussi idiots !) essaie de nous faire passer pour rejoindre notre camping. Nous la repérons depuis un moment. On ne voit qu’elle d’ailleurs, qui s’élève vers les hauteurs de la ville. Toutes les voitures tournent avant. Et bien, nous, on y va, direct. Au fur et à mesure que la pente augmente et que la largeur diminue, on y va même de plus en plus vite, en se disant qu’on ne va jamais réussir à aller jusqu’en haut. Bien vu ! Le camping-car s’arrête, les roues patinent, de la fumée blanche se dégage des pneus… Nous songeons à mettre le frein à main, à bloquer les roues, et à partir en courant vers un hôtel confortable dans lequel nous passerons tranquillement le reste de la nuit.
« ¿ Tienes el seguro del vehículo ? » (Tu as l’assurance du véhicule ?) Voilà déjà deux jours que nous roulons sur les routes péruviennes (bien meilleures qu’en Bolivie) et nous nous faisons fréquemment contrôler par la police qui, après le ¡Hola ! (Bonjour) d’accueil, et avant même de vérifier nos passeport ou le carnet de passage en douane, nous demande l’attestation d’assurance du camping-car. Nous sentons poindre une certaine déception lorsque nous la présentons…
Première grande étape péruvienne : Cuzco, où notre arrivée est mémorable … La « Rome des Incas » (368 000 habitants), classée au Patrimoine mondial par l’Unesco, et ses environs font partie des endroits les plus beaux d’Amérique du Sud. En quechua, cuzco signifie d’ailleurs « nombril », le nombril du monde Inca. Le contour du plan du vieux Cuzco suit, avec un peu d’imagination, la forme d’un puma (le puma était le dieu de la guerre). De nombreuses constructions s’appuient sur des fondations incas, surtout dans le quartier de San Blas, vieux quartier populaire plein de charme et de rues pavées en pente. C’est par une de ces ruelles, peut-être la plus pentue et la plus étroite de Cuzco, que le GPS (appareil idiot employé par des utilisateurs tout aussi idiots !) essaie de nous faire passer pour rejoindre notre camping. Nous la repérons depuis un moment. On ne voit qu’elle d’ailleurs, qui s’élève vers les hauteurs de la ville. Toutes les voitures tournent avant. Et bien, nous, on y va, direct. Au fur et à mesure que la pente augmente et que la largeur diminue, on y va même de plus en plus vite, en se disant qu’on ne va jamais réussir à aller jusqu’en haut. Bien vu ! Le camping-car s’arrête, les roues patinent, de la fumée blanche se dégage des pneus… Nous songeons à mettre le frein à main, à bloquer les roues, et à partir en courant vers un hôtel confortable dans lequel nous passerons tranquillement le reste de la nuit.